Mon bel oiseau

Mon bel oiseau tu voles si haut, le monde t’apparait si petit, lointain et pourtand si accessible. Libre dans un ciel si grand le monde te semble facile.
Tu me regardes de haut, l’hideux monstre des mers. Prisonnier des flots, ne pouvant connaitre ces altitudes.
Mais je connais des profondeurs que tu ignores. Je connais de ces profondeurs sans fond, sans lumiére, sans bruit, où les directions se confonde. Des profondeurs où le monde lui-même semble n’avoir jamais existé.
Et l’on peut rester là. Indéfiniment, et sans effort.
Mon bel oiseau, tu me regardes de haut.
Tu me regardes avec pitié, l’hideux monstres des mers. Mais pour moi, c’est toi qui est enfermé de l’autre coté.

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