Légende : RN, RL, ƒƒ=la ferme familiale, < chronologie incertaine >
{ Dora, ƒƒ, Salomé }
Période de reboostage de la mémoire oblige j'ai décris le passage non-lucide de départ, mais celui-ci n'a aucune importance pour la partie lucide. Si ça vous gonfle vous pouvez donc le sauter sans remord ...
~20h30 { ...(…) Tout premier rêve oublié, il me semble que ça parlait d'un livre de math ...
Faux-réveil, je suis là où ma mère, mon frère et moi venons tout juste d'emménager (totalement faux IRL ! On habite même pas ensemble ), je récapitule mon dernier rêve pour mieux m'en souvenir, avant de noter je vais aller pisser, je croise ma mère dans la pièce principale, elle me parle de chez-pus-koi, j'écoutes pas vraiment, j'entrouvre une porte tout en lui demandant «C'est là les .. » mais elle ne me laisse pas en plaçait une, en faite nan, ça donne sur une grande pièce où ya une jeune fille avec un pull rouge, ma mère me dit que nan ! C'est pas les toilettes ça c'est la chambre de mon frère, la fille c'est sa copine, ok, bon j'essaie une autre porte derrière un rideau.
Bonne pioche.
Évidemment le verrou ne marche pas. Je l'inspecte, la gâche et le pêne ne sont pas de la même taille du coup ça ferme pas.
… de retour dans ma chambre je m'étonne d'avoir ce mobilier là maintenant. Je suis distrait par un bruit dans la pièce à coté et vais voir.
Dans une chambre d'enfant je découvre une poupée-robot de Dora. Elle n'arrête pas de me suivre et répète «Tu veux parlais japonais ? » chaque fois que je la regarde dans les yeux, elle est inquiétante ! Très inquiétante ! Je fini même par aller me cacher au dessus d'un lit superposé. Mon frère et sa copine arrive et me demande qu'est ce qu'il y a ici. Je réponds qu'il ya une poupée Chucky planqué sous le lit !
De retour dans ma chambre j'entends une musique type hard-rock. Je reconnais la chanson des inconnus “Vachement beaucoup”, sauf que là ya trop de guitare électrique.
… il me semble que je m'endors à la fin !?
Je me “réveil” debout à ƒƒ, je sait automatiquement que c'est un rêve, je suis dans le couloir, je suis seul, il ya encore les meubles.
Je me sent vraiment et enfin chez moi, je suis super content et je pleur.
Pensant à mon objectif de visiter le paradis j'appel «Mamie ! Mamie ! », sans résultat, j'allonge le i de la fin, je le fait durer indéfiniment et remarque au passage que ça ne semble pas lié à la respiration.
Elle n'apparait pas, elle n'est pas là, elle ne me parle pas mais pourtant “je sait” qu'elle me reproche de fumer, je réponds que je ne suis pas en train de fumer là ! Mais en même temps que je dis ça je m'aperçois que j'ai de la fumée qui sort de la bouche *!?*
Je change d'optique *La cheminée doit être un passage symbolique qui doit pouvoir conduire au paradis *, il ya une petite horloge très jolie, sous un globe en verre avec des mécanismes dorée, posée devant la cheminée, je l'écarte, l'horloge semble maintenant avoir moins d'engrenage tandis qu'il ya une autre structure faite d'engrenages gris poussiéreux devant la cheminée, je les écarte à leur tour ..il n'ya plus de cheminée ! Je m'agace «Vous allez pas me faire ça ?! », je regarde ailleurs, cherche à me rappelais la cheminée puis reregarde ..un ensemble de meuble mais toujours pas de cheminée.
Au deuxième essai j'ai vaguement quelques chose, elle ne ressemble pas à la vrai cheminée qu'il y a là en vrai mais ça devrait aller.
Je me contorsionne pour rentrer dedans, l'intérieur et mou et élastique, ça simplifie l'ascension interne !
C'est assez lent.
En même temps que je grimpe j'ai la vision/conscience du niveau auquel je me trouve.
Arrivé en haut, il fait jour, je suis simplement sur le toit.
Je tente une autre approche, je vais y aller en volant. Apparaît alors une espèce de reproduction de la ferme en mousse, peut'être deux fois plus petite que la vrai (ce qui fait grand quand même) et recouverte d'une protection en plastique. Je monte dessus, et improvise un discours grandiloquant de capitaine de navire, je ne me souviens plus du détails, c'était un truc à base de courage de l'équipage et de périlleuse traversée qui nous attends, ce genre de chose !
L'éponge géante commence à se redresser lentement, ne parvenant pas à rester debout je tombe à califourchon sur le toit et m'y agrippe comme un péteux.
On s'élève en direction du ciel noir au-dessus de la vrai ferme (enfin la vrai du rêve). La noirceur du ciel m'effraie un peu, j'aimerai qu'il y ai quelques petites étoiles, ça serait plus rassurant. En réponse à mon souhait le ciel deviens gris sombre …
< des jeunes connards gueulent et s'engueulent dehors, je sait que ce son est réel, je me demande s'il n'y aurait pas moyen de les rendre aphone par magie >
… Je me “réveil” debout au milieu d'une route bordée de plein de maisons différente les unes des autres.
Je veux retourner à la ferme. J'aperçois des briques rouges dans un muret, parfait ! C'est comme la ferme. J'y vais et j'examine de très prés les briques du muret. J'espère pouvoir faire revenir la ferme à partir de là. Les briques sont bizarrement foutus, petites et étroites, laissant des espace ajourés donnant sur la maison derrière. Ça me distrait de ma tache.
Je me reprends et essaie d'imaginer que la ferme est tout autour de moi. Ça marche pas, je sait trop qu'il ya plein de chose autour de moi, j'ai besoin d'un espace vide. Je me retourne, c'est une rue passante pleine de commerce et de bado, je leur crie «FOUTEZ LE CAMPS ! » ..personne ne fait attention à moi.
Je suis prés à abandonner et à me réveiller lorsque je pense au Salomé “Espéce de PR” (les Salomés sont des quêtes mensuels que l'on se lance sur le forum -RêveursLucides-, ce mois-ci il faut demander au personnage de rêve (surnommé PR) ce qu'il pense de leur condition d'être onirique ).
Je suis accompagné de ma tante et de quelques autres, je m'approche d'un petit comptoir vitré donnant sur la rue, il ya trois jeunes chinoise, dont une rousse, en vendeuses, j'aimerai leur demander ce qu'elles pensent d'être des PR mais elles sont trop haute par rapport à moi elles risquent de ne pas m'entendre. J'escalade donc la vitre, arrivé à leur hauteur je découvre que derrière il n'ya plus rien, mais rien ! Même pas de l'espace, juste un “flou artistique”, un vide onirique ou un bug dans la matrice appelez ça comme vous voudrez. Je devine que si je continus par là je me réveillerais, je fais donc demi-tour et rejoins mon groupe.
Tout en marchant je me dit qu'il vaudrait peut'être mieux que je demande à des PR que je connais plutôt qu'à des inconnus !?
Un peu plus loin on croise des types habillés en rose qui distribue des tracts aux passants, on me préviens qu'ils font partis d'une secte, j'en interpelle un en lui disant «Que penses tu d'être un P-R ? », il laisse échappée un timide «oui » et s'éloigne de moi en me surveillant du coin de l'œil.
Je le suis, le rattrape et marche à coté de lui en le regardant fixement. Il est de plus en plus effrayé et marche de plus en plus vite. Je le laisse s'échapper et interroge un passant au hasard «Que penses tu d'être un P-R ? » *P-R il va pas comprendre le terme !? * là je lui formule une question toute bien faite du genre “En tant que personnage existant dans un rêve que pensez vous de votre condition ? ..Car vous êtes bien conscient qu'il ne sagit que d'un rêve n'est ce pas ? ” le type me regarde d'un air intrigué puis m'invite à prendre un verre.
On s'assoit à la première terrasse venue et je me demande comment lui prouvé que c'est un rêve. J'essaie de léviter mais je sent que ça ne va pas marcher. Je fouille dans mes poches, j'y trouve un grosse poignet de billet de 20€, je les mets sur la table en lui disant «Tenez ! » je cherche autour de moi quelques chose pour le convaincre, je vois mon portefeuille parterre avec plein de billet qui en sorte, je le ramasse et lui offre.
Je regarde derrière moi, il ya un type louche, genre banlieusard en cuir noir, je lui ordonne «Dit oui ! » celui-ci lâche un timide -ui-
J'ajoute «Donnes lui tout ton argent ! » celui-ci nous rejoins et sort de sa poche ce qui pourrait être un grain de sable noir. Je dis à l'autre «Roh l'escroc hé ! ..Fouilles dans la poche intérieur de son blouson tu vas voir tout ce que l'on peut trouver », mon “collègue” fouille alors et ne trouve rien. Je fouille à mon tour et en ressort une poignet de billet. Puis refouille et sort une poignet de feuille bristol et quelques ticket de métro. J'explique alors à mon ami que là il sagit de faire apparaitre un objet en rêve, qu'ici ce qui importe c'est de sentir l'objet dans ses doigts avant de le sortir, et que si jamais une poche semblait vide il suffirait de changer de poche pour continuer à trouver des trucs.
Il prends l'air songeur, ou distant … puis reste figé. Sans réaction.
Je me dit qu'il a beugué et l'abandonne là.
Á peine me suis-je levé que j'en interpelle un autre «Que penses tu d'être un P-R ? » il m'invite lui aussi à prendre un verre.
On s'assoit, c'est un autre jeune banlieusard en veste de cuir, je lui repose ma question. Il me répond «Tu devrais passer plus de temps avec ton fils, tranquille, t'inquiètes il est veinard ton lascar ! » Sur le moment je comprends rien de ce qu'il baragouine ! (au faite j'ai pas d'enfant IRL ! )
Je me repasse la phrase mentalement plusieurs fois pour être sur de m'en rappelais au réveil.
Sentant que celui-ci ne sortira que des âneries sans rapport avec ma question je décide de le laisser tomber. Encore assis je cherche ma prochaine victime. Deux jeunes chinoises, dont l'une est rousse (encore !), passe à coté de moi.
Je me trompe de question et leur demande «Je peux vous offrir un verre ? » elles gloussent de rire toutes les deux et s'assoit à notre table, du doigt je leur montre le verre à moitié vide du gars et leurs dit «Le sien. ».
Outrée elles se lève, lâche un mot incompréhensible à l'accent exotique, ayant l'intonation d'une insulte, puis disparaissent. Mais pas à pied ! Juste comme ça. Comme un “flou artistique”, un vide onirique ou un bug dans la matrice appelez ça comme vous voudrez.
Je rigole et suis bien content de ma blague.
Je me lève et tel un ivrogne en pleine phase ascendante je lance un héroïque «Bande de PR ! Vous n'êtes tous que des PR ! ».
Aucune réaction dans l'assemblée.
Ils ne me regardent même pas et ne semble même pas m'entendre.
Je m'envole et décris des cercles au-dessus de la terrasse bondés dans l'indifférence la plus total.
Je suis(vre) un type ressemblant à Sebastien Folin,
Je me dis qu'il ne fait que copier ma pensée et abandonne l'idée.
Le rêve est moins vif.
On dirait presque de la simple hallucination hypnagogique.
Je n'arrive bientôt plus à voler et continu à pied.
Les scènes se succèdent rapidement sans maintenir de scénario. C'est du genre un type passe à coté d'un pot de fleur, le pot de fleur est arrosé par de l'eau, dans une baignoire l'eau s'évacue par le siphon … etc
Il n'ya pas de grande ligne de scénario, les scènes se suivent juste de proche en proche. Je suis facilement happer par ces petites scènes et perdraient facilement ma lucidité.
Á un moment je me retrouve à sauter très haut. Cela me redonnes un petit peu de maitrise et me redonne une impression de lucidité.
Je décide que puisque les scènes se succèdent rapidement je n'ai qu'à moi même avancer rapidement pour leur donner une excuse valable.
Je passe donc rapidement d'une pièce à une autre sans m'attarder.
Ça marche plutôt bien. Au moins même si le rêve est toujours aussi changeant ya une ligne cohérente. Je marche vite et passe d'un endroit à un autre.
Tandis que Jamel Debouse me raconte un truc, auquel je ne prête pas attention, je me dis que c'est peut'être parce que j'ai finit un cycle de sommeil que le rêve fout le camps et que là c'est peut'être du rêve en sommeil lent qui s'installe ?
Tout en traversant une rue à grand pas je me demande ce que je pourrais tester en sommeil lent.
J'ai trouvé.
Apprendre/réviser les math ! Ce qui me fait penser qu'il devait y avoir une histoire de livre de math au tout début du rêve !? } ~21h45
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
... Effrayant n'est il pas ?
Anecdote amusante, un peu moins d'une semaine plus tard, chez ma belle-mère, je suis tombé sur ... ça :
... Effrayant n'est il pas ?
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